Le 14 mars, lorsque les premières lueurs du soir viendront se glisser entre les vitres du Kiosque des Bastions, Genève s’habillera d’un mystère venu d’ailleurs. Sous le velours des masques et l’éclat des costumes, s’ouvrira le Bal du Mardi Gras Orléanais, un rendez-vous où l’élégance se mêle à la fête, et où l’ombre des traditions danse avec la lumière des étoiles.

De vingt heures à minuit, les rires étouffés derrière les masques résonneront comme des confidences interdites. Les couleurs profondes – vert sauge, lilas et or – se déploieront telles des fanfares silencieuses, rappelant les chars et les fastes des carnavals d’Orléans, transposés dans le cœur genevois. Là, sous les lustres et les étoffes, les convives deviendront personnages d’un tableau vivant, acteurs d’une nuit où le temps s’interrompt.

Ce bal n’est pas seulement une fête : c’est une parenthèse hors du monde, une mascarade poétique où chacun est invité à devenir autre, à se laisser emporter dans une valse de mystère et de grâce.